Exposé à l’Université permanente de Nantes, 21 mars 2022
Les explications de notre non-prise en compte des enjeux de la crise écologique sont innombrables. Elles sont biologiques (la préférence au cout terme, les émissions de dopamine), psychologiques (dissonance cognitive), économiques (temps de retour sur investissement), cognitives (prévisions linéaires, décalage entre notre capacité d’action et notre capacité de réflexion, amnésie intergénérationnelle), politiques (encore la préférence pour le court terme), idéologiques (croyance au progrès) … il y en a trop pour que cela ait un sens. La raison profonde est ailleurs, c’est la question de ce soir.
La crise écologique a-t-elle une dimension spirituelle ?
Oui. Pour trois raisons.
La crise écologique remet en cause notre relation aux vivants non-humains.
La crise écologique remet en cause notre rapport aux humains des générations futures, notre rapport à la mort.
Nous ne changerons pas notre mode de vie si nous ne changeons pas notre relation entre notre tête et notre cœur. Lire la suite « Dimensions spirituelles de la crise écologique »