Qui suis-je ?

Arnaud du Crest

Ingénieur agronome, né en 1949, marié et père de 3 enfants.

Ingénieur développement à la Fédération française des coopératives agricoles, puis délégué régional Ouest du Fonds d’assurance formation des salariés des coopératives, délégué régional Pays de la Loire de la Mission Nouvelles Qualification.

Il a participé aux travaux de la commission Prospective des métiers et des qualification au Commissariat général du Plan.

En 1993 il est chargé de mettre en place l’observatoire régional emploi formation des Pays de la Loire (OREF), et prend en 2000 la direction du Carif-Oref des Pays de la Loire. En 2007 il quitte le Carif-Oref pour créer au sein de la Sem des Pays de la Loire l’observatoire économique et social des Pays de la Loire qu’il dirige jusqu’en juin 2013. C’est enfin la retraite (professionnelle).

Engagements et activités actuelles

Membre de Solidarités nouvelles face au chômage SNC (depuis 1993) et de Welcome (accueil de migrants) depuis 2016.

Président de Job4Mi jusqu’en décembre 2022, association dont l’objectif est d’aider les entreprises à embaucher des personnes migrantes (association créée en 2019).

Animateur du groupe Écologie paroles de chrétiens (pour le service de formation du diocèse de Nantes), de sgroupes Église verte du diocèse, et co animateur de l’émission radio Fleur de sel sur l’écologie intégrale (sur Radio-Fidélité)

Intervenant et membre (jusqu’en 2019) du Collège des transitions sociétales 

Membre de la communauté Vie Chrétienne (CVX)

Membre du groupe FAIR (Forum pour d’autres indicateurs de richesse)

Contact : ducrest.arnaud (a) orange.fr

Principales publications :

L’insertion, guide des actions et mots-clés (dir. d’un ouvrage OREF), Ed. Syros, Paris, 1995

Scénarios pour le travail et la formation, Ed. L’Harmattan, Paris, 1997

Les difficultés de recrutement en période de chômage, Ed. L’Harmattan, Paris, 2001

L’accompagnement en formation, en collaboration avec Guy Le Boedec (dir), Luc Pasquier et Robert Stahl, Ed. L’Harmattan, Paris, 2001

Les âges au travail, en collaboration avec Serge Fraboul, Jean Collobert (INSEE) et Véronique Melquiond (Carif-Oref), Insee Pays de la Loire, 2004

La richesse autrement, publication collective du groupe FAIR, Alternatives économiques, hors série, n° 48, mars 2011

Simplicité et justice, Paroles de chrétiens sur l’écologie, ouvrage collectif dirigé par Loïc Lainé, édité par le Diocèse de Nantes, 2013

Décarboner l’économie, De l’huile de roche à l’huile de coude, éd. Chroniques sociales, 2018

Chroniques d’écologie intégrale, en collaboration avec Loïc Laîné, Parole et Silence, 2019

Articles

Les coopératives agricoles de l’Ouest, Agriculture et Coopération, 1981

La société duale, in La fièvre des Technopoles, dir. Jacques de Certaines, éd. Syros, Paris, 1988

La formation à distance en Pays de la Loire (« Une bien belle histoire… » Le Monde de l’Education, septembre 1998

Les quatre dimensions des scénarios pour l’emploi, in L’Etat de la France, dir. Serge Cordellier, éd. La Découverte, juin 1998

Une autre analyse de l’emploi (la typologie de Reich), en collaboration avec Benoît Buisson et Philipe Vigneron in L’emploi dans les Pays de la Loire, INSEE, Nantes, mars 1999

Le paradoxe des difficultés de recrutement en période de chômage, Travail et Emploi, juin 1999, n° 79

Le chômage paradoxal, Futuribles, n° 254,  juin 2000

Les propositions de la CCIP, analyse critique, Futuribles, octobre 2001, n° 268

Gestion des âges et territoires, in La diversité des âges, dir. Nicole Raoult et Bernard Quintreau, éd. Liaison, 2005

Entreprises cherchent salariés désespérément, Place Publique, Nantes, novembre 2007

Les tensions régionales au recrutement : une dérégulation entre capital et travail, Territoires du futur, Gestel, juin 2008

Point de vue oeconomique sur la crise et les territoires, mai 2008, Conférences du Codela,

What will be the indicators for tomorrow? Degrowth conference, Paris 18 avril 2008, en ligne sur http://events.it-sudparis.eu/degrowthconference/en/themes/3Second%20sessions%20panel/1Indicators/Du%20Crest%20A%202%20Degrowth%20Paris%20april%202008%20paper%20EN.pdf

Développer l’emploi en phase de croissance faible, Trait d’Union, janvier 2010,

Pour une oeconomie des territoires, paru dans Territoires du futur, décembre 2009, n° 11,

Pour une vie simple, revue Christus, mai 2012, n° 239,

Pour une société plus simple, revue Christus, octobre 2014, n° 244

De l’huile de roche à l’huile de coude, l’avenir du travail, Etudes n° 4238, mai 2017, disponible sur le site du Cairn

Travailler (un peu) plus pour favoriser la transition énergétique, Place publique, été 2019, n° 71 (Nantes)

Revue « Actualité de la formation permanente »

De la reconversion au développement local, n° 100, juin 1989

Nouveaux aliments, nouveaux métiers, 1992

Les Pays de la Loire sur CD ROM, n° 144, octobre 1996

Observer de bas en haut, la démarche ARGOS Bassin,  n°155, Juillet Août 1998

Les compétences tertiaires existent-elles ? n° 160, juin 1999,

Les indicateurs de la relation formation emploi, avril 2001

Regrouper les spécialités de formation pour analyser les relations avec l’emploi, n° 180, septembre 2002

Les métiers se reproduisent-ils ? janvier 2004

L’analyse emploi-formation, de l’arbre à la branche, n° 192, septembre 2004

Orientation professionnelle et territoires, n° 203, mars 2007

 

En collaboration avec le groupe Missile (groupe de responsables formation des Pays de la Loire) :

Multimedia en formation,  Actualité de la Formation Permanente, juillet-août 1994

Les limites du travail social et de la formation professionnelle, Act. Form. Perm., n° 142, mai-juin 1996

Formation et lutte contre l’exclusion,  Education permanente, n° 127, juillet 1996

            L’accompagnement en formation, Personnel, juin 2000

L’individualisation en formation, une chimère ? Distance et savoir, volume 3, 1/2005

 

Un commentaire sur “Qui suis-je ?

  1. A propos de découplage :
    Trois chercheurs vous donnent raison, dans une tribune du Monde.
    Tribune
    Collectif
    Dans une tribune au « Monde », trois chercheurs, François Briens, Timothée Parrique et Vincent Liegey, expliquent qu’il faut en finir avec le mythe de la croissance verte, car les études scientifiques montrent que l’on ne peut à la fois faire croître le PIB et baisser l’empreinte écologique.
    « Quels que soient les impacts environnementaux considérés (consommation de matières premières, d’eau et d’énergie, émissions de gaz à effet de serre, biodiversité, etc.), les rares cas de découplage observés jusqu’à présent apparaissent tous largement insuffisants. » KIM BASCHET / LE MONDE
    Leur conclusion :
    Dans cette perspective, les propositions et les expérimentations portées par les acteurs des réseaux de la décroissance, mettant par exemple l’accent sur la frugalité, le sens des limites, la convivialité et le partage (du travail, des ressources et des richesses) au travers de modèles socio-économiques alternatifs, méritent toute notre attention. Elles ouvrent des pistes pour la construction collective d’un avenir souhaitable et soutenable, au sujet duquel il est grand temps d’engager un véritable débat, et pour ce faire, de libérer des ressources, des espaces et du temps.
    Tribune. Les manifestations pour le climat, les protestations, voire les poursuites judiciaires, contre l’inaction de l’Etat : face à la dégradation continue de notre milieu de vie, les politiques environnementales ne convainquent pas, et à juste titre. Les partisans de la « croissance verte » nous promettent pourtant que l’innovation technique, le développement et le déploiement massif de technologies « vertes » ou « intelligentes » par des mécanismes de marché, ainsi que la dématérialisation de l’économie ou le recyclage résoudront ces problèmes.
    Cette stratégie de croissance verte repose fondamentalement sur le concept de « découplage » entre croissance et impacts environnementaux, c’est-à-dire l’hypothèse selon laquelle il serait possible de faire croître continuellement le produit intérieur brut (PIB) tout en réduisant de manière généralisée l’empreinte écologique liée aux activités économiques. Il s’agit donc d’un pari, dont les enjeux considérables devraient nous inviter à examiner prudemment et rationnellement les possibilités de succès.
    L’hypothèse d’un découplage a-t-elle déjà été validée ? C’est précisément ce qu’a fait une équipe pluridisciplinaire d’universitaires dans une étude dont le rapport scientifique (« Decoupling debunked. Evidence and arguments against green growth as a sole strategy for sustainability », voir lien PDF) a été récemment publié par le Bureau environnemental européen.
    Lire aussi Au Monde Festival, le plaidoyer de Laurence Boone et Adam Tooze pour réconcilier croissance et environnement
    Les auteurs – dont deux sont signataires de cette tribune – y expliquent d’abord qu’une stratégie de croissance verte ne saurait être en mesure de répondre aux défis environnementaux qu’à la stricte condition de garantir un découplage absolu, global (à l’échelle planétaire), d’ampleur suffisante, mais aussi continuel – c’est-à-dire aussi longtemps que la croissance économique serait poursuivie.
    Conclusion univoque
    Or, existe-t-il des preuves qu’un tel découplage est atteignable en pratique ? Pour répondre à cette question, les chercheurs ont passé en revue la plupart des études empiriques portant sur les liens entre croissance économique et indicateurs environnementaux de diverses natures.
    Leur conclusion est univoque : quels que soient les impacts environnementaux considérés (consommation de matières premières, d’eau et d’énergie, émissions de gaz à effet de serre, artificialisation des terres, biodiversité, polluants), les rares cas de découplage observés jusqu’à présent apparaissent tous largement insuffisants, dans la mesure où ceux-ci n’étaient que temporaires, ou très largement en deçà des objectifs jugés nécessaires par la communauté scientifique, ou alors ne concernaient qu’une catégorie restreinte d’indicateurs environnementaux, dans un périmètre géographique restreint (ne rendant ainsi pas compte des phénomènes de délocalisation des nuisances ou de leurs changements de nature potentiels), voire toutes ces raisons à la fois.
    Article réservé à nos abonnés Lire aussi Les théories de la décroissance sont-elles vraiment applicables ?
    Autrement dit, aucun exemple convaincant de découplage à la hauteur des enjeux environnementaux n’a été observé jusqu’à présent.
    L’hypothèse d’un découplage est-t-elle réaliste ? Si cette absence de validation empirique ne suffit pas en soi à infirmer l’hypothèse d’un découplage dans le futur à la hauteur des défis, de nombreux éléments mettent sérieusement en doute sa plausibilité. Les auteurs du rapport avancent un certain nombre de raisons, dont certaines expliquent en grande partie l’échec actuel des stratégies de découplage passées, et font reconsidérer à la baisse les progrès apparents – pourtant déjà insuffisants.
    Frugalité, convivialité et partage
    Sont par exemple mentionnés : les rendements décroissants de l’innovation technique et sa déclinaison en termes d’extraction accrue de matières premières et de consommation d’énergie, le potentiel limité de la dématérialisation de l’économie et du recyclage, la délocalisation géographique des nuisances environnementales, ou encore la tendance fâcheuse des solutions technologiques à substituer un type d’impact environnemental à un autre, plutôt qu’à le résoudre.
    Pour les auteurs, si chaque argument considéré individuellement suffit à douter de la possibilité d’opérer un découplage suffisamment rapide et important, leur combinaison et leur articulation invitent à considérer l’hypothèse d’un découplage futur comme hautement improbable, et toute stratégie politique fondée sur cette hypothèse comme extrêmement périlleuse, sinon vouée à l’échec. Autrement dit : l’objectif de croissance économique serait incompatible avec une sortie de la crise écologique.
    En mettant en évidence le caractère infondé et irréaliste de l’hypothèse d’un authentique découplage entre croissance économique et impacts environnementaux, cette étude vient s’ajouter à une liste croissante de travaux scientifiques dénonçant les apories de la croissance verte. Pourtant, la quête de cette chimère continue d’orienter les politiques publiques et de monopoliser une part significative des ressources de notre société (investissements, appels à projet, recherche, etc.). Il apparaît plus que jamais urgent de faire le deuil de cette croyance et de changer de paradigme, pour explorer de nouvelles voies libérées de la croissance.
    Dans cette perspective, les propositions et les expérimentations portées par les acteurs des réseaux de la décroissance, mettant par exemple l’accent sur la frugalité, le sens des limites, la convivialité et le partage (du travail, des ressources et des richesses) au travers de modèles socio-économiques alternatifs, méritent toute notre attention. Elles ouvrent des pistes pour la construction collective d’un avenir souhaitable et soutenable, au sujet duquel il est grand temps d’engager un véritable débat, et pour ce faire, de libérer des ressources, des espaces et du temps.
    Cop25 : comment réussir la transition énergétique
    La COP 25 réunit les Etats à Madrid du 2 au 13 décembre, autour de la crise climatique. Mais la diminution des émissions de CO2 dépend d’abord des acteurs économiques, pris entre contrainte des prix et prise de conscience collective.
    Christian Gollier et Jean-Charles Hourcade : « Le prix du carbone a une place centrale dans la transition environnementale »
    Elisabeth Laville : « Sur l’écologie, le point de bascule des comportements approche »
    Collectif : « Neutralité carbone : il faut une transformation radicale des modèles économiques des entreprises »
    François Briens, Timothée Parrique et Vincent Liegey : « L’objectif de croissance économique serait incompatible avec une sortie de la crise écologique »
    François Briens est ingénieur et chercheur Centre for Human Emancipation/IRCHE, coauteur du rapport « Decoupling debunked. Evidence and arguments against green growth as a sole strategy for sustainability », Timothée Parrique est chercheur et coauteur principal du rapport, Stockholm Resilience Centre, université de Stockholm/CERDI, université Clermont-Auvergne, et Vincent Liegey est ingénieur, coordinateur de Cargonomia, centre de recherche et d’expérimentation sur la décroissance à Budapest.

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