Le Monde du 12 juillet 2019 a publié un éditorial favorable au déremboursement de l’homéopathie . Je n’en reviens pas. Pourquoi cette prise de position alors que, la veille dans le même journal, l’interview de Valérie Lorentz-Poinsot qui mettait clairement en évidence le caractère biaisé de l’analyse de la Haute autorité de santé. Pourquoi avancer que la question du coût est négligeable alors que, selon M. Boetsch, président des pharmaciens d’Alsace interviewé par Le Monde du même jour, cela pourrait se traduire par un coût de 200 millions de dépenses supplémentaires ?
Pourquoi cette affirmation alors qu’un article fort documenté de l’hebdomadaire La Vie du 23 mai (La Vie fait partie du groupe Le Monde) fait état des études montrant l’efficacité de l’homéopathie, non prises en compte par la HAS ?
Lecteur du Monde depuis plus de 40 ans, je suis révolté. Soit les auteurs de l’éditorial font partie des rationalistes restés à la physique du XIXe siècle et sont étrangers aux théories faisant intervenir les ondes dans les phénomènes physico-chimiques (la mémoire de l’eau), c’est dommage. Soit la pression des grandes sociétés pharmaceutiques aura été la plus forte, mais je préfère ne
pas le croire.
À titre personnel je me soigne depuis 45 ans principalement (mais pas uniquement) par homéopathie, en y associant, en tant que de besoin, l’allopathie et l’acupuncture. Pour les auteurs de l’éditorial, je leur propose de prendre le plus rapidement possible trois granules dHydrastis, dilution 5CH (7CH s’ils sont très réfractaires) : peu de temps après ils devraient avoir le nez très sec et un risque de sinusite. Si l’homéopathie ne les soigne pas, elle peut les rendre malade, ne serait-ce pas un signe d’efficacité ?