La proposition de taxer les robots oublie que la plus-value se fait sur le travail vivant et pas sur le travail mort (Marx). Les profits faits sur le travail des machines peuvent provenir d’une situation de rente comme l’a montré Gorz (restriction à l’accès, brevets…), ce qui est très différent et générateur d’inégalités. Le robot n’est au fond que l’aboutissement (provisoire) de la machinisation de la production.
La terre était considérée comme le facteur principal de production par les physiocrates (François Quesnay), fondateurs de l’économie politique. La terre c’est-à-dire en termes modernes le processus de photosynthèse, à l’origine des énergies fossiles, de notre alimentation, du bois comme des énergies issues de la biomasse. Il y a du vrai dans cette conception.
Puis les économistes classiques (Smith, Ricardo) ont réintégré la terre dans le capital, sous la dénomination de capital naturel, substituable avec le reste du capital. La substitution du travail par de l’énergie dans cette approche se traduit par l’augmentation du facteur capital.
Marx a identifié le travail comme la source de la plus-value et la distingue de la rente. La plus-value c’est la partie du travail humain qui n’est pas payée au travailleur, puisque son entretien coûte moins cher que la valeur de sa production. C’est donc bien une création de valeur. En revanche, le profit obtenu par le travail des machines correspond à l’amortissement de l’achat de celles-ci (leur prix divisé par le nombre d’années de fonctionnement). On n’achète pas un homme mais sa force de travail, on achète une machine. Si celle-ci fonctionne plus longtemps que la période d’amortissement, on peut continuer à gagner de l’argent avec, c’est une rente qui peut être interprétée comme une captation de valeur sur les étapes précédentes de fabrication de la machine.
Cet article me fait doucement sourire. Assez incroyable je trouve.
C’est une parfaite utopie…
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