Un SDF dort sur les marches de l’entrée de notre immeuble, et je ne peux rien faire car cela me mettrait en conflit avec les copropriétaires, et je ne saurais pas gérer les suites. Cet abri me fait penser à la niche pour les pèlerins ou vagabonds construite exprès dans le mur de la maison d’amis près de Clermont-Ferrand. Une vieille maison, cela n’existe plus. C’est comme pour les oiseaux, ils n’ont plus de trous dans les murs pour se nicher. Tout est lisse, on repousse toute vie au dehors. Mais il faut rester vivant, sensible.